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Bijoux

Robbez Masson

Une croissance externe grâce au rachat du groupe Christian Bernard

En mars 2017, l’industriel Frank Robbez Masson reprenait le groupe Christian Bernard, confortant, par là même, sa position dominante sur le marché français des bijoux précieux. Aujourd’hui, il décrypte, en exclusivité pour C+ accessoires, sa politique d’acquisitions, qui vient de s’enrichir d’un nouveau fleuron allemand, l’alliancier Johann Kaiser.

Etre leader sur son marché

Estimez-vous être le leader français du segment bijoux précieux ?
Leader, on le devient… Depuis la reprise du groupe Christian Bernard, nous sommes devenus le numéro un français. Notre fer de lance est la production de bijoux. Dans ce métier, la fabrication et le négoce sont mal organisés : il y a peu de plans de vision, d’apports financiers, de logistiques ou de services aux produits. Nous avons réalisé beaucoup d’investissements, qui créent une attraction et apportent de la nouveauté, du bijou tradition au bijou tendance.

Couvrir tous les besoins de la filière, est-ce une force ?
En tant que fabricant, nous sommes en mesure de proposer des prix intéressants, une traçabilité produits et exerçons un contrôle qualité. Notre politique est de réduire le nombre de nos fournisseurs, en jouant sur le volume pour bénéficier des meilleures conditions. A l’identique, l’intérêt des bijoutiers est de concentrer leurs achats. Aujourd’hui, hors horlogerie, nous pouvons achalander un magasin à 90 %. A travers nos franchises ou commissions affiliations, (So Or et Oressence), nous assistons nos clients en mutualisant le sourcing, la publicité, l’assurance, l’informatique… Nous les aidons à faire leurs vitrines, à former leur personnel de vente… Plus nous nous rapprochons du consommateur final, plus nous savons ce qui se vend et ce qu’il faut fabriquer.

En termes d’acquisitions, comment raisonnez-vous ?
Notre volonté est de rester avant tout fabricant et donc de trouver des acteurs qui complètent ou donnent un sens à nos productions. Notre réflexion se situe au niveau européen : nous venons de racheter l’alliancier Johann Kaiser, une marque allemande, avons quelques cibles sur l’Espagne et lorgnons sur l’Angleterre et les Etats-Unis.

Quels sont vos critères pour absorber une entreprise ?
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Pour lire l’intégralité de cet article paru dans notre édition Papier de Janvier/Février 2018abonnez-vous !

Propos recueillis par Lydia Christidis et Florence Julienne