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Maroquinerie

Groupe TWC

Un nouveau départ

A la tête du groupe TWC, spécialiste de la production et de la distribution d’accessoires sous marques propres et sous licences en France et à l’international, Alain Chaumet nous expose en exclusivité les nouvelles ambitions de cet acteur historique actif dans l’horlogerie, la bijouterie et la maroquinerie.

Le groupe TWC vient de retrouver sa totale indépendance. Pouvez-vous revenir sur cette transition ?
Depuis janvier 2016 en effet, TWC a finalisé sa sortie d’ILG (International Luxury group). Cette entité avait été fondée en 2011 après l’entrée du fonds d’investissement L Capital dans TWC.

Quel est le nouveau périmètre de l’entreprise ?
Il comprend désormais la seule société TWC, dont le siège est basé à Paris et le site opérationnel à Les Fins dans le Doubs. Nous employons 95 personnes, ce qui correspond au format que nous avions à la fin des années 2000. L’activité demeure centrée sur la production et la distribution sous licence, avec une dizaine de griffes à ce jour. Nous exploitons aussi nos deux marques propres Scooter et Clyda.

Quel éventail-produits développez-vous ?
Nous conservons nos trois départements : la bijouterie dans le réseau HBJO et la fantaisie, l’horlogerie dans le réseau HBJO et la maroquinerie.

Avez-vous conservé toutes vos licences ?
Pour l’essentiel oui, à l’exception de Cerruti que nous ne distribuons plus à l’international, mais pour la France uniquement.

Couvrent-elles toutes la fabrication et la distribution ?
Pour certaines griffes, nous ne gérons que la distribution en France et en Belgique. C’est le cas des bijoux et montres Cerruti, mais aussi de Police, des montres Ice Watch ou de LeSportsac. En revanche, pour Jean Paul Gaultier, Ted Lapidus (montres et bijoux), Christian Lacroix (montres, bijoux et maroquinerie) ou Le Temps des Cerises (maroquinerie), nous assurons le développement, la fabrication et la distribution internationale.

Votre réseau de partenaires fabricants va-t-il évoluer ?
Nous avons déjà réduit notre portefeuille en privilégiant les partenariats fiables en Asie. En horlogerie, nous fabriquons aussi en France. Pour l’avenir, nous analysons l’opportunité d’un rapprochement avec des pays comme l’Espagne et le Portugal pour la production de certaines lignes de maroquinerie en cuir.

Comment est gérée la création ?
Tout part des échanges avec les marques. Il revient ensuite à nos responsables de développement de coordonner le travail de stylistes internes et free-lance pour parvenir aux prototypes transmis aux fabricants. En maroquinerie, par exemple, nous avons privilégié une équipe de designers espagnols pour concevoir toutes les lignes, à raison de deux collections par an. […]

Pour lire l’intégralité de cet article paru dans notre édition Papier, numéro 170 de Septembre 2016abonnez-vous !