Le magazine des accessoires de mode

Accessoires textiles

Milkoo by Michel Lebrun

Capsule artistique

Pour cette ligne, la marque de foulards sélectionne et édite des dessins d’auteurs, notamment ceux que les internautes choisissent de préacheter sur l’e-shop.

Une invitation ouverte à tous les créatifs : designers, artistes, stylistes, graphistes et créatifs en herbe… Ils peuvent proposer leurs dessins et les envoyer sur le site www. milkoo.net (à partir du 1er juillet 2015). 10 % des ventes effectuées en ligne sont reversés aux auteurs. La deuxième collection Milkoo by Michel Lebrun, automne-hiver 2015, en étamine de laine pointe diamant (un tissage qui permet une laine douce et aérée), met en avant Alice Dufay (Moineau), Sylvain Ciavaldini (Ici et ailleurs), Grégoire Dalle (L’hiver sera chinois), Hervé Perdriel (Arcs), les designers Marianne Rulland (Fougères) et Hélène Barrier (Tiger of Soul), les créateurs de mode Fred Sathal (Talisman) et Frédéric Molénac (Urban Zebra) et la paysagiste Vanessa Cottin (Cocktail Fleuri). Avec 200 revendeurs en France, dont 70 % de boutiques accessoires, la marque d’écharpes Michèle Lebrun affiche de belles performances, entièrement dues à ses 7 agents commerciaux qui sillonnent la France. « Ainsi organisé, on peut se poser la question de la rentabilité d’un salon professionnel parisien qui coûte facilement 10 000 euros, tous frais confondus, explique Cécile Griesmar, qui a racheté en 2011 la société créée en 1974. Cette ancienne organisatrice des salons d’art contemporain Slick et Chic Art Fair, a choisi de se reconvertir dans les écharpes. Ses matières premières (coton, lin, soie, lainage, polyester) proviennent de France, Italie, Pays-Bas ou Inde (pour la laine). Dans son atelier berrichon, Cécile Griesmar se charge de la coupe et de la couture, ce qui confère à la gamme de 50 modèles classiques, hors déclinaisons de couleurs, + ceux de la ligne Milkoo, un label made in France. « Nous avons exposé à Première Classe une seule fois, pour rencontrer des agents ou distributeurs à l’étranger mais, aujourd’hui, Internet nous permet d’en trouver online. Je salue ici le travail « remarquable » de Patricia Brafman, directrice du service international de la Fédération du prêt-à-porter. Elle organise des rencontres avec des agents qui nous en mettent en relation avec un professionnel préalablement intéressé par le produit ».