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Who’s Next Accessories / Première Classe juillet 2014

Sylvie Pourrat, directrice : « Les acheteurs qui fréquentent Fame sont les mêmes que ceux qui vont à Première Classe ».

 C+ accessoires : Le grand changement est que Who’s Next Accessories passe dans le Hall 5, occupé dernièrement par Bijorhca Paris (qui aura lieu du 5 au 8 septembre 2014, voir notre article) ?
Sylvie Pourrat : Une centaine de marques bijoux sont rassemblées au rez-de-chaussée de ce bâtiment, parmi lesquelles Reminiscence, Canyon, Les Néréïdes, Petra Meiren, Chan Luu, Ubu bijoux, Ben-Amun NY, L’Indochineur, Art Wear Dimitriadis, Alessandra Calvani Design…

Quant à Première Classe, il bouge dans le hall 4 aux côtés du Fame (pap créatif) ?
Il y a environ 70 nouvelles marques qui intègrent le salon dont Philippe Ferrandis, Carlo Zini…  Il y a aussi les habitués Philippe Audibert, Babylone… et la jeune garde dont Thomas Lieuvin, Maison Thomas, Charlotte Wooning, 5 Octobre…

Pourquoi avoir rapproché Première Classe et Fame ?
Nous avons créé Who’s Next Accessories en janvier 2013 avec, en son sein, Première Classe, laboratoire de tendances et pôle d’attractivités des acheteurs et de la presse. Cela a eu un effet de vase communiquant pour servir la cause de Who’s Next Accessories. En été, la vie du salon se fait dans l’allée centrale. L’occasion s’est présentée avec le départ de Bijorhca Paris de changer de lieu. De toutes façons, les acheteurs qui fréquentent Fame sont les mêmes que ceux qui viennent à Première classe, c’est d’ailleurs ce qui a fait notre succès. L’apogée de Who’s Next Paris, avant le rachat du salon du prêt-à-porter (2011), résidait dans la proximité de ces espaces.

Pourquoi ne pas les avoir réuni dès 2011 ?
Première Classe retrouve ainsi sa ligne éditoriale qu’il avait perdue. Après le rachat, nous avons accueilli des marques dont nous nous sommes demandés si nous les mettions sous l’enseigne Première Classe ou Who’s Next Accessories. Ce fut un travail de longue haleine. Il y a trois ans nous avions 600 exposants. Aujourd’hui, il n’en reste plus que 280. Les autres sont repartis sur Who’s Next Accessoires.

Avez-vous inscrit des entreprises qui ne souhaitaient pas suivre Bijorhca en septembre 2014 ?
Nous avons reçu beaucoup d’appels dans ce sens, quelques unes sont venues, mais l’inverse est aussi vrai.

Quel est le pourcentage de l’offre bijoux par rapport aux autres accessoires ?
30 %. Le marché s’équilibre de manière assez logique.

Avez-vous enregistré une baisse des inscriptions sur cette session de juillet ?
Nous avons moins d’exposants qu’en janvier, mais nous le savions. Nous tirons notre épingle du jeu avec 1 600 m2 de stands, soit une belle proposition de produits. Pour les accessoires textiles, c’est plus compliqué.

Une étude récente de Xerfi souligne que la multiplication de l’offre de bijoux fantaisie confère à leur banalisation et donc à la baisse des ventes. Qu’en pensez-vous ?
La limite entre popularisation et vulgarisation est fine et, dans certains points de vente, cela peut tourner à la gadgeterie. L’accessoire gadget est un pont du marché. De l’autre, il y a l’idée d’une construction de marché, d’exclusivité, d’une silhouette… C’est l’idée que  la robe noire peut accessoiriser le bijou ou les chaussures. C’est toute l’ambivalence !

Première Classe et Who’s Next Accessories sont très éloignés géographiquement, pensez-vous que ce soit pratique pour les acheteurs qui se rendent sur les deux pôles ?
Le plan est distribué comme cela et je suis contente que Première Classe soit descendu dans le Hall 4 !

Quelles sont les expositions organisées pour l’accessoire ?
–       Sur Première Classe, nous présentons les travaux des Master 2014 de l’IFM. Nous avons réalisé une collaboration sur des scénographies de restaurants. Nous présentons également des stèles parées de joaillerie.
–       Pour Who’s Next Accessories, nous accueillons le collectif « D’un bijou à l’autre » (organisateurs de « Circuits bijoux », ndlr) qui expose une sélection de leurs designers. Le message véhiculé est que le bijou est intemporel.
–       Une animation 3D (Hall 5 .1), avec une imprimante, permet de créer des objets in situ. C’est une orientation assez futuriste du dessin industriel.
–       Dans l’espace chaussures, des artisans de métiers d’art feront la promotion du patrimoine français. (A ce propos, le ministre du Redressement productif et du Numérique, Arnaud Montebourg, inaugurera le salon le 4 juillet 2014, ndlr).

Où avez-vous placé le village From (espace dédié aux industriels indiens) ?
Dans le Hall 7.1.

La Turquie, pays à l’honneur de cette édition, sera-t-elle célébrée par le secteur accessoires ?
Non, pas plus que ce qui est fait dans l’offre globale du salon. Je n’ai pas voulu encombrer la lecture de cette collaboration inédite.

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Juillet 2014